Pauvre terre innondée

Tempête

Pauvre ciel de janvier
Au mauvais temps d’hiver ,
Ta couverture te cache
Sous le cumulus qui pleure.

Pauvre pluie qui tombe
Sur le sol de la lande,
Suspend donc ton élan
Les petits pins se noient.

Pauvre terre boueuse
Dans tes eaux, engorgée,
Le lombric fait sa fête
La limace grossit.

Pauvre fossé délaissé
Dans ton lit de racines,
Tu as perdu ton lacet
Sur les terres noyées.

Pauvre homme, retrouve les échasses
Tes deux sabots débordent.
Espère une éclaircie,
Demain, sera plus beau.

Bernard Darmuzey
Le 25 février 2OO9

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